La maîtresse d’école, très enrhumée, éternue régulièrement. Et chaque fois toute la classe s’écrie en chœur :
- A vos souhaits, madame !
Le troisième jour, elle dit à ses élèves :
- Mes enfants, je vous remercie de votre politesse, mais étant donné que j’éternue beaucoup, je vous demande désormais de cesser ces « A vos souhaits ! » pour ne pas perturber le cours.
Toto, qui est arrivé en retard comme d’habitude, n’est pas au courant. Et quand la maîtresse éternue, il dit dans un silence total :
- Crève, grosse vache !
La visite présidentielle
La maîtresse d ‘école annonce aux enfants une grande nouvelle :
« Cet après-midi, déclare-t-elle ravie, M. François Hollande vient visiter notre école. C’est un grand honneur. Pour l’occasion, j’aimerais que chacun d’entre vous lui fasse une petite surprise ou lui prépare une petite phrase gentille ».
Grande effervescence dans la petite classe. Les enfants sont tout excités et réfléchissent à leur cadeau ou à leur phrase.
La maîtresse commence à les interroger :
- Toi, Juliette, tu as prévu quoi ?
- Je vais lui faire un joli dessin, répond la gamine sûre de son effet.
- Formidable ! répond la maîtresse.
- Et toi, Stéphane ?
- Moi, je vais demander à ma maman de lui faire des petits gâteaux .
- C’ est parfait, ça ! répond la maîtresse visiblement emballée.
- Et toi, Nicolas ?
-Ben, Maîtresse, ma chatte vient juste d ‘avoir des petits. Je dirai à Monsieur François Hollande que j ‘ai 6 chatons socialistes à la maison !
- Excellent, Nicolas, c’est une très bonne idée. Je suis sûr qu’il sera ravi ! Bravo !
La maîtresse est sur un nuage.
L’après-midi arrive et le Président visite les classes une à une. Arrivé dans la dernière, il félicite la maîtresse pour son travail, puis les enfants apportent les cadeaux et font moult compliments.
Arrive le tour du petit Nicolas qui dit :
- Madame, ma chatte, elle a eu 6 petits, et ben y en a 2 qui sont socialistes !
François Hollande d’abord interloqué, part d’un grand éclat de rire et complimente Nicolas pour ses chatons.
Quand il quitte les lieux, la maîtresse, encore sous le charme de sa rencontre s’approche de Nicolas et lui demande par curiosité :
- Nicolas, c’était très bien, mais pourquoi lui as-tu dit qu’il y avait que 2 chatons sur 6 qui étaient socialistes, alors que ce matin tu m’avais dit les 6 ???
- Ben, maîtresse, entre temps, il y en a déjà 4 qui ont ouvert les yeux !
Pas de pluie aujourd'hui mais la journée n'est pas finie
Bisous